Un site où tout vous est expliqué pour exercer le métier de directeur de la photographie, que ce soit en argentique ou en vidéo.
A voir:
jeudi 4 septembre 2008
Et la vidéo ?
Ben oui, pour l'instant, je n'ai pas trop abordé le cas de la vidéo. J'ai du mal à savoir si cela vous intéresse et j'attends avec impatience vos retours concernant ce blog. Si vous avez des questions particulières ou des envies, n'hésitez surtout pas à me le faire savoir.
Photométrie (part 2).
Pour faire une parenthèse concernant les calculs photométriques: je ne saurais que vous conseiller d'investir dans "l'american cinematographer manual", présent et disponible plus bas dans la boutique, qui représente une véritable bible pour les chef opérateurs du monde entier.
Ok, vous vous dites que j'ai un certain intérêt à ce que vous cliquiez dans la boutique, mais comme cet ouvrage est, quoi qu'il arrive, un incontournable, j'ai cherché à vous présenter les ouvrages incontournables qui aident à atteindre et exercer cette profession. Les achats que vous effectuerez, ainsi que les clics sur les pubs présentes sur ce blog me permettront non pas de partir en vacances aux Bahamas, mais de faire vivre et de payer les différents hébergements internet.
"l'american cinematographer manual" est une référence et une véritable bible qui réuni des informations vitales, ou à tout le moins nécessaires à tout chef op qui se respecte. Il regroupe des articles pointus écrits par des directeurs de la photographie reconnus et respectés, et qui vous serviront un jour ou l'autre.
Maintenant, le tableau que j'utilise pour les calculs photométriques peuvent se trouver facilement sur internet, et je vous en livre un extrait ici:
Ok, vous vous dites que j'ai un certain intérêt à ce que vous cliquiez dans la boutique, mais comme cet ouvrage est, quoi qu'il arrive, un incontournable, j'ai cherché à vous présenter les ouvrages incontournables qui aident à atteindre et exercer cette profession. Les achats que vous effectuerez, ainsi que les clics sur les pubs présentes sur ce blog me permettront non pas de partir en vacances aux Bahamas, mais de faire vivre et de payer les différents hébergements internet.
"l'american cinematographer manual" est une référence et une véritable bible qui réuni des informations vitales, ou à tout le moins nécessaires à tout chef op qui se respecte. Il regroupe des articles pointus écrits par des directeurs de la photographie reconnus et respectés, et qui vous serviront un jour ou l'autre.
Maintenant, le tableau que j'utilise pour les calculs photométriques peuvent se trouver facilement sur internet, et je vous en livre un extrait ici:
mardi 2 septembre 2008
Photométrie (part 1).
Une petite parenthèse dans la prépa du film de Michaël Barocas: pour cette prépa (et pour toutes les autres d'ailleurs), je dois effectuer des calculs photométriques afin de déterminer les sources nécessaires à la bonne exposition de ce plan séquence. C'est une technique et une démarche utile et indispensable à tout travail de prépa d'un tournage.
En effet, comment déterminer quelles sources commander, de quelle puissance ?
Tous les fabricants ou presque donnent des données photométriques correspondant à leurs différents projecteurs. Celles ci consistent en un tableau ou un croquis exposant une valeur d'éclairement en fonction de la focalisation (flood ou spot), des lentilles pour les modèles dis "par" (wide, spot, fresnel, nid d'abeille) et de leur distance par rapport au sujet.
Prenons un exemple: Kinoflo.
Que nous raconte ce tableau ? Dans le tableau du haut, les données sont en mesures anglo-saxonnes, dans celui du bas, en mètres. Concentrons nous sur le second. On peut lire qu'un kinoflo 4 tubes 120 (4 feet, 4 bank) nous donne 775 Lux à 2 mètres. Bien. Et ? Et bien allons de ce pas sur le site de Kodak afin de voir ce qu'ils nous racontent:
Flûte ! Ils parlent de Foot-Candle. Mais ils donnent une information intéressante: le nombre de FC (Foot Candles) nécessaires pour un diaph donné. Disons que je souhaite afficher 5,6 de diaph: j'ai besoin de 160 FC pour l'obtenir. Ok, vous vous dites. Mais en Lux, ça donne quoi ? Et bien voici la formule pour le calculer: 1 FC= 10,764 Lux et 1 Lux= 0,0929 FC. Donc, si je veux qu'à 5,6 de diaph la lumière soit bien exposée de façon "neutre", donc à l'équilibre (obtenir un gris neutre à 18% - j'en parlerai si vous me le faites savoir), je calcule ce que donne 160 FC en Lux: 160*10,764= 1722,24.
Si on regarde ce que cela donne dans le tableau de chez Kinoflo, cela donne une source située entre 1 mètre et 1,5 mètre. Soit. Retournons plutôt le calcul. Je veux savoir quel diaph me donnera un Kino 4 tubes 120 à 2 mètres avec une pellicule Kodak 250D (Daylight - lumière du jour) à deux mètres du sujet: Je prends la valeur en Lux à 2 mètres de la source, soit 775 Lux. Et j'opère le calcul suivant: 775*0,0929=71,99, arrondi à 72 FC. Et je regarde ce que donne 72 FC dans le tableau Kodak: à peine en dessous de 4 de diaph. Ce qui signifie que le Kino donnera un éclairage à deux mètres sous exposé d'un peu plus de un diaph par rapport à mon exposition choisie.
Maintenant, deux solutions: soit cela fonctionne par rapport à votre choix (le Kino éclaire un mur au fond), soit cela est insuffisant et il vous faut chercher une source qui vous donne la bonne exposition.
Un dernier conseil: prenez un peu de marge par rapport aux données constructeur, au pire, vous diffuserez un peu ou mettrez une gélatine neutre. Il est plus facile de perdre du diaph sur une source que d'en gagner.
En effet, comment déterminer quelles sources commander, de quelle puissance ?
Tous les fabricants ou presque donnent des données photométriques correspondant à leurs différents projecteurs. Celles ci consistent en un tableau ou un croquis exposant une valeur d'éclairement en fonction de la focalisation (flood ou spot), des lentilles pour les modèles dis "par" (wide, spot, fresnel, nid d'abeille) et de leur distance par rapport au sujet.
Prenons un exemple: Kinoflo.
Que nous raconte ce tableau ? Dans le tableau du haut, les données sont en mesures anglo-saxonnes, dans celui du bas, en mètres. Concentrons nous sur le second. On peut lire qu'un kinoflo 4 tubes 120 (4 feet, 4 bank) nous donne 775 Lux à 2 mètres. Bien. Et ? Et bien allons de ce pas sur le site de Kodak afin de voir ce qu'ils nous racontent:
Flûte ! Ils parlent de Foot-Candle. Mais ils donnent une information intéressante: le nombre de FC (Foot Candles) nécessaires pour un diaph donné. Disons que je souhaite afficher 5,6 de diaph: j'ai besoin de 160 FC pour l'obtenir. Ok, vous vous dites. Mais en Lux, ça donne quoi ? Et bien voici la formule pour le calculer: 1 FC= 10,764 Lux et 1 Lux= 0,0929 FC. Donc, si je veux qu'à 5,6 de diaph la lumière soit bien exposée de façon "neutre", donc à l'équilibre (obtenir un gris neutre à 18% - j'en parlerai si vous me le faites savoir), je calcule ce que donne 160 FC en Lux: 160*10,764= 1722,24.
Si on regarde ce que cela donne dans le tableau de chez Kinoflo, cela donne une source située entre 1 mètre et 1,5 mètre. Soit. Retournons plutôt le calcul. Je veux savoir quel diaph me donnera un Kino 4 tubes 120 à 2 mètres avec une pellicule Kodak 250D (Daylight - lumière du jour) à deux mètres du sujet: Je prends la valeur en Lux à 2 mètres de la source, soit 775 Lux. Et j'opère le calcul suivant: 775*0,0929=71,99, arrondi à 72 FC. Et je regarde ce que donne 72 FC dans le tableau Kodak: à peine en dessous de 4 de diaph. Ce qui signifie que le Kino donnera un éclairage à deux mètres sous exposé d'un peu plus de un diaph par rapport à mon exposition choisie.
Maintenant, deux solutions: soit cela fonctionne par rapport à votre choix (le Kino éclaire un mur au fond), soit cela est insuffisant et il vous faut chercher une source qui vous donne la bonne exposition.
Un dernier conseil: prenez un peu de marge par rapport aux données constructeur, au pire, vous diffuserez un peu ou mettrez une gélatine neutre. Il est plus facile de perdre du diaph sur une source que d'en gagner.
Inscription à :
Articles (Atom)