C'est dommage que le plan séquence ne s'est pas fait (pour le court métrage et pour nous visiteurs de ce blog).
Moi, avant de rentrer dans les détails du genre "c'est quoi ca ? et la différence avec celui la la à gauche ? ..." J'aurais juste aimé savoir, si possible, comment vous avez pensé, en terme de lumière, ce plan séquence ?
Quel était le rendu recherché et comment essayer d'y parvenir (même si j'imagine que sur le tournage il y aurait eu des changements) en plaçant tel type de source à tel endroit ?
La stratégie dans ce genre de plan est d'avant tout assurer une bonne exposition du négatif. Pour cela, je procède à de nombreux calculs afin de m'assurer que les différents éléments du décor et de l'action apparaissent sur le film de façon à être vus par le spectateur. Ensuite, et c'est là tout ce qui fait qu'un directeur de la photo se distingue d'un autre, c'est la façon de positionner et de poser les zones d'éclairage qui diffèrent. En effet, à quel moment juge-t-on que le spectateur doit voir telle action plutôt qu'une autre ? Et quelle est notre perception de la lumière "juste" ?
Je tâcherai de revenir sur la notion de "lumière juste" lors d'un prochain sujet sur le blog, parce que ça me paraît être une notion importante de ce métier.
2 commentaires:
Bonjour,
C'est dommage que le plan séquence ne s'est pas fait (pour le court métrage et pour nous visiteurs de ce blog).
Moi, avant de rentrer dans les détails du genre "c'est quoi ca ? et la différence avec celui la la à gauche ? ..." J'aurais juste aimé savoir, si possible, comment vous avez pensé, en terme de lumière, ce plan séquence ?
Quel était le rendu recherché et comment essayer d'y parvenir (même si j'imagine que sur le tournage il y aurait eu des changements) en plaçant tel type de source à tel endroit ?
Voila, j'espère que ca ne vous dérange pas.
David Gendreau
david-gendreau@falconmovies.net
Bonsoir David,
Désolé pour la réponse tardive, tout d'abord.
La stratégie dans ce genre de plan est d'avant tout assurer une bonne exposition du négatif. Pour cela, je procède à de nombreux calculs afin de m'assurer que les différents éléments du décor et de l'action apparaissent sur le film de façon à être vus par le spectateur.
Ensuite, et c'est là tout ce qui fait qu'un directeur de la photo se distingue d'un autre, c'est la façon de positionner et de poser les zones d'éclairage qui diffèrent.
En effet, à quel moment juge-t-on que le spectateur doit voir telle action plutôt qu'une autre ? Et quelle est notre perception de la lumière "juste" ?
Je tâcherai de revenir sur la notion de "lumière juste" lors d'un prochain sujet sur le blog, parce que ça me paraît être une notion importante de ce métier.
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